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Mars Bleu, le mois dédié à la prévention du cancer colorectal

Le cancer colorectal est le  3ème cancer en France après celui de la prostate et du sein. Il est responsable chaque année de  40.000 nouveaux cas et  17.500 décès.

A l’Hôpital de Sens, les équipes se mobilisent.

Dr Hélène Cosme, responsable du service de médecine gastroentérologie et des maladies métaboliques, spécialisée dans la cancérologie digestive, organise une journée porte ouverte de consultations gratuites mardi 1er mars de 9h à 17h.

Dr Stéphane Cornélis, médecin directeur de l’AIDEC, tient un stand à l’accueil de l’Hôpital Gaston Ramon, jeudi 3 mars de 14h à 17h. L’occasion pour le Dr Cornélis de communiquer sur le dépistage organisé du cancer colorectal auprès du public.

Le plus souvent dépisté à temps le cancer colorectal n’est pas méchant.

Il se déclare la plupart du temps après  50 ans.

Il se déclare à partir d’une lésion bénigne appelée polype qui en grossissant peut se transformer en cancer.  On ne ressent habituellement aucun symptôme mais les polypes provoquent souvent de petits saignements invisibles à l’œil nu que l’on peut mettre en évidence par des tests de dépistage.

Un test de 2ème génération est arrivé sur le marché.

Récemment  est arrivé un test de  2ème génération beaucoup plus sensible et beaucoup plus simple de réalisation que le précédent.  Il est disponible dans les cabinets médicaux ou les centres hospitaliers. S’il est positif, il faudra réaliser une coloscopie pour rechercher la cause des saignements.  Les polypes peuvent très souvent être enlevés au cours de l’endoscopie. Si cela s’avère impossible on peut avoir recours à la chirurgie. On évite ainsi le cancer ou bien on dépiste un petit cancer que l’on va pouvoir guérir  9 fois sur 10.

Si des symptômes apparaissent ou que la personne fait partie d’un groupe à haut risque de cancer, ce test doit être réalisé. Le plus souvent dépisté à temps le cancer colorectal n’est pas méchant.